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Orientation de l’assistance pour la République d’Haïti
Avril 2012
1. Justification de l’assistance
Haïti fut devenu indépendant de la France en 1804, le deuxième pays d’être indépendant dans les Ameriques après les États-Unies. Depuis son indépendance, Haïti souffre de l’embrouillement politique, ce qui laisse le pays le plus pauvre de l'hémisphère ouest (Revenu per capita est 650USD en 2010). De plus, le tremblement de terre du 12 janvier 2010 de magnitude 7.0 a ocasionné plus de 310,000 victimes. Après ce séisme, la reconstruction demeure en retard sous l’influence de l’éclatement d’épidémie de choléra et du retard de la formation du nouveau gouvernement succedant aux élections présidentielles troublées. Les infrastructures sociales étant vulnérables bien avant le séisme, Haïti connaît actuellement maints défis de développement tel que la manque de services sociaux fondamentaux.
Dans ce contexte, l’établissement du service social fondamental du point de vue de la «Sécurité Humaine» est un devoir majeur pour le Haïti. La signification de la contribution du Japon sera considérable dans le processus de reconstruction en mettant en valeur l'expérience et la connaissance japonaise face à de nombreux tremblement de terre.
2. Principe de l’assistance (objectif global) : Reconstruction post-séisme, Établissement de services sociaux fondamentaux
Le Japon appuie Haïti principalement pour l'établissement de services sociaux fondamentaux afin d'assurer la sécurité humaine.Les deux domaines subséquants, à savoir « Santé et Hygiène publique » et « Promotion de l'Éducation » sont les domaines principaux de l'appui. En outre, en vue de la reconstruction post-séisme, le Japon contribue à la restructuration de l'Etat Haïtien, ce qui se fonderait sur les besoins du peuple haïtien, en mettant à profit ses connaissances et ses experiences sismiques.
3. Domaines prioritaires
(1) Amérioration de la situation sanitaire et hygiènique
En Haïti, les soins médicaux fondamentaux n’atteignant pas toutes les populations, les taux de mortalité juvenile,enfantine et maternelle demeurent les plus élevés parmi les pays latino-américaines et caribéens. Le Japon contribue à la distribution de l’eau potable, la sensibilisation et l’aménagement des infrastructures sanitaires afin d’appuyer le gouvernement haïtien qui vise à améliorer les conditions d’hygiène, à reconstruire et étendre le réseau des établissements hospitaliers.
(2) Promotion de l’Éducation
En Haïti, le nombre d’écoles fondamentaux est largement insuffisant depuis longtemps et le taux de scolarisation est de moins de 50% pour les enfants en âge d’être scolarisés. Le nombre et la qualité d’enseignants ne sont également pas suffisant. En ce sens, l’assistance pour le renforcement de l’éducation fondamentale, empêché depuis le séisme de 2010, est un devoir. Le Japon appuie également à la formation des ressources humaines contribuant à la reconstruction post-séisme d’Haïti, en metttant l’accent sur le transfert de connaissances et d’expériences du Japon dans la lutte contre les catastorophes sismiques.
4. Points à Noter
(1) En matière de politique de développement, « Plan d’Action pour le relèvement et le développement national d’Haïti » a été élaboré en mars 2010, quelques mois après le tremblement de terre. Il faudrait tenir compte d’une nouvelle strategie de developpement qui sera établie par le nouveau gouvernement formé en 2011.
(2) En ce qui trait aux projets de reconstruction mis en place par le Japon après le séisme, la célérité de préparation et d’exécution était hautement appréciée. L’importance de cette promptitude demeure également pour les projets d’assistance à venir. En même temps, la coordination et la coopération avec d’autres bailleurs de fonds et ONGs ainsi que la collaboration avec d’autres organisations associées au Japon devraient être tenu en compte.
(3) Sécurité alimentaire et agriculture
Haïti est un pays agricole ou les agriculteurs représentent plus de 50 % de la population. Cependant, par un manque de ressources financières et de techniques appropriées, la plupart d’agriculteurs reste en état de pauvreté. Dans ce contexte, en tenant en compte la possibilité de la coopération triangulaire avec d’autres pays, la coopération japonaise devra prendre en considération la sécurité alimentaire du pays.
(4) En Haïti, le problème d’insécurité est un grand souci. On devra apporter une attention minutieuse aux mesures de securité lors de la mise en place de projets.
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